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seb80
Inscrit le: 16 Fév 2009 Messages: 600 Localisation: abbeville80 Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Ven Nov 27, 2009 7:33 pm Sujet du message: |
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il en est de même pour la bécasse, le lièvre ou le chevreuil
[/quote]
+1 . un bon civet de lievre ou une bécasse accompagnée d'un bon petit vin!! |
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caracal78

Inscrit le: 06 Nov 2006 Messages: 812 Localisation: Yvelines Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Ven Nov 27, 2009 7:34 pm Sujet du message: |
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L'aspect gestion d'une aire de pêche me semble être un sujet de discussion à mettre en rapport avec ce post car plusieurs questions ont été soulevées à ce propos.
Je pense effectivement qu'un pêcheur ne peut se présenter comme un gestionnaire à lui seul. Mais ce n'est pas vraiment, ce qui se passe lorsqu'il y a gestion d'un plan d'eau par exemple. Dans ce cas des gestionnaires définissent un plan de pêche (ou des règles : TLC, nb de poissons par période, quota en fonction de déclaration). On peut arriver à de bons résultats et les prix carnavenir sont également là pour encourager ce type de gestion .
Alors évidement, ça ne fait pas très sauvage comme pêche ! Mais nos plans d'eau sont-ils sauvages ? (PCB, crues ecrétées, polluants divers : dérivés pétrole, chimiques, médicaments .... sans parler de la pression de pêche avec des méthodes modernes et sophistiquées).
Face à ces agressions, je ne vois pas d'issue sans gestion ... |
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RCA

Inscrit le: 30 Jan 2005 Messages: 10507
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Posté le: Ven Nov 27, 2009 7:41 pm Sujet du message: |
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a.m41 a écrit: | ex-bass a écrit: |
Quand a rendre les honneur sur une table, c'est vraiment moche comme formule!! |
Non ce n'est pas moche et c'est même souvent délicieux, accompagné d'un bon vin |
Moi je garde le bon vin et je remets le poisson à l'eau, chacun ses choix  |
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epv

Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 2186 Localisation: chalon sur saone Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Ven Nov 27, 2009 8:08 pm Sujet du message: |
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lucioperca a écrit: | pour la fécondité des brochets gros ou petits, ça change quoi à 20 000oeufs /kg de poissons??
si tout éclot, survit et grandit, il n'y a plus que des poissons et plus d'eau. |
rêve ou fantasme ??
vous avez le choix  |
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Corbicule.

Inscrit le: 10 Juil 2008 Messages: 1998 Localisation: Tours (37) Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Ven Nov 27, 2009 10:57 pm Sujet du message: |
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a.m41 a écrit: | Il n'y a aucun intérêt (pour l"espèces comme pour le milieu) en dehors de choix personnel, à remettre à l'eau un brochet en fin de vie (entre 15 et 20 kg selon les milieux). |
D'un autre côté, faut quand même admettre qu'on n'est pas si souvent que ça confronté à ce genre de cas de conscience, parce que des brochets de ce poids là, et ben j'en touche pas temps que ça finalement ! _________________ Les p'tits cette année y sont pas gros... |
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kapinuga

Inscrit le: 19 Mai 2009 Messages: 85 Localisation: ardennes Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 1:04 pm Sujet du message: |
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ex bass, je pense que là où nos visions diffèrent profondément, c'est dans l'approche de la population de brochets. Je cherche une population autonome, adaptée à son milieu, qui joue son rôle de prédateur sans piller sa ressource alimentaire. En gros le pêcheur là dedans, je m'en contre balance :-p
Je me dis que si ce milieu s'équilibre, alors il y aura moyen que ce pêcheur prenne plaisir; pour reprendre un terme à la mode, je vise une gestion patrimoniale.
Le parallèle avec la chasse me semble utopiste. Déjà on ne tape pas sur des niches écologiques comparables. Nos carnassiers d'eau douce sont en bout de chaine alimentaire niveau aquatique, mais ont quand même des prédateurs autres que l'homme. La gestion de la chasse en france (celle qui est prise en référence) cible beaucoup d'espèces sur lesquelles la prédation une fois adulte, hors homme est faible (sangliers, cerf, chevreuil...) parce qu'on a éliminé leurs prédateurs naturels (ou qu'on est en train de le faire, regarder le renard, ce super bouc émissaire qui croque tout).
De plus, même s'il existait des gens compétent pour observer 365 jours par an le milieu aquatique, ils seraient bien incapables de chiffrer avec précision le nombre d'individus de telle ou telle espèce. Déjà parce qu'on ne voit que peu ce qu'il y a sous l'eau, ensuite parce qu'en terme de nombre on est pas vraiment dans la même cour que pour la chasse.
Après je ne vois pas comment on pourrait évaluer les prélèvements sur le domaine public, compte tenu de la liberté de mouvements de chaque pêcheur et de l'absence de "compteur" de poissons gardés ou même touchés.
Pour finir, je ne trouve pas que la gestion de la chasse (gros gibier en particulier) soit si bonne que ça. Il n'y a qu'à regarder la problématique dégats du gibier. C'est une gestion qui est faite à l'heure actuelle pour enrichir les poches de certains, et pas grand chose de plus. Les populations de sangliers ne sont plus vraiment autonomes, car surnourries au grain, en nette surpopulation par rapport à la capacité d'accueil du milieu.... Bref on est loin d'une gestion visant l'autonomie des populations. _________________ Alias Pavés'man |
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RCA

Inscrit le: 30 Jan 2005 Messages: 10507
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 1:23 pm Sujet du message: |
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kapinuga a écrit: | là où nos visions diffèrent profondément, c'est dans l'approche de la population de brochets. Je cherche une population autonome, adaptée à son milieu, qui joue son rôle de prédateur sans piller sa ressource alimentaire. En gros le pêcheur là dedans, je m'en contre balance :-p
Je me dis que si ce milieu s'équilibre, alors il y aura moyen que ce pêcheur prenne plaisir; pour reprendre un terme à la mode, je vise une gestion patrimoniale.
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C'est important car effectivement c'est tout le débat entre gestion patrimoniale et gestion halieutique qu'on a déjà soulevé à plusieurs reprises. Et ça explique qu'on ait du mal à tomber d'accord parfois car on regarde une même réalité avec 2 visions différentes. Reste que je suis convaincu qu'il y a sans doute moyen de concilier les 2 d'une façon ou d'une autre  |
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mismette

Inscrit le: 30 Juil 2008 Messages: 7493 Localisation: Vailly sur Aisne, Dpt Aisne Groupes d'utilisateurs:
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 1:29 pm Sujet du message: |
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kapinuga a écrit: |
(ou qu'on est en train de le faire, regarder le renard, ce super bouc émissaire qui croque tout)
Pour finir, je ne trouve pas que la gestion de la chasse (gros gibier en particulier) soit si bonne que ça. Il n'y a qu'à regarder la problématique dégats du gibier. C'est une gestion qui est faite à l'heure actuelle pour enrichir les poches de certains, et pas grand chose de plus. Les populations de sangliers ne sont plus vraiment autonomes, car surnourries au grain, en nette surpopulation par rapport à la capacité d'accueil du milieu.... |
tout à fait d'accord avec toi! _________________ Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!! |
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kapinuga

Inscrit le: 19 Mai 2009 Messages: 85 Localisation: ardennes Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 1:44 pm Sujet du message: |
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Je suis persuadé (mais ça n'engage que moi), que le jour où on aura des populations autonomes et équilibrées de carnassiers (et donc de leur proies...), alors on retombera sur des pêches comme les plus vieux d'entre nous ont connu.
Par contre, je suis aussi persuadé que des gestions a but purement halieutique, sans prendre en considération les équilibres naturels, n'aboutiront qu'à des impasses sur le long terme.
La gestion truite dans les années 80 en est un exemple frappant; à force de rempoissonner (sans se poser de question), dans beaucoup de rivière on a contribué grandement à éliminer les truites de souches, à accentuer le déséquilibre du milieu. A tel point qu'aujourd'hui, beaucoup des sociétés de pêches voient d'un très mauvais oeil le projet de loi visant à limiter les rempoissonnements systématiques. Ils sont même complètement catastrophés et ne voient pas comment faire. Personnellement, je ne veux pas que dans vingt ans on aie des populations de carnassiers sous perfusion, comme c'est le cas pour la truite dans de nombreux endroits. _________________ Alias Pavés'man |
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RCA

Inscrit le: 30 Jan 2005 Messages: 10507
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 2:18 pm Sujet du message: |
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Oui mais en même temps, tu conviendras que les milieux ne sont plus tout à fait les mêmes que "dans le temps" ? Que signifie une gestion patrimoniale du brochet dans des milieux profondément modifiés comme un canal, un lac de barrage, etc ? Le "tout milieu" ou "tout patrimonial" est bien sur le papier, mais il ne colle pas toujours aux réalités de terrain (on retombe sur les "buchettes" de lucioperca ).
Dernière édition par RCA le Sam Nov 28, 2009 2:59 pm; édité 1 fois |
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axel
Inscrit le: 21 Fév 2006 Messages: 1820 Localisation: Meurthe et moselle Groupes d'utilisateurs:
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Posté le: Sam Nov 28, 2009 2:34 pm Sujet du message: |
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Puisque l'on parle ici de la fécondité des brochets, je pense qu'il ne faut pas mélanger la production d'oeufs et la qualité de ces oeufs.
Voici la réponse que j'ai obtenue auprès de Philippe, le gestionnaire de la pisciculture de Lachaussée.
Je précise qu'il est bardé de tous les diplômes utiles à cette activité, ce qui n'est pas forcément un gage de vérité absolue, mais cela fait plutôt serieux dans son argumentation.
D'après ses propos, il y a une meilleure qualité de ponte (en volume notamment) chez des sujets "moyens" que chez de (très) gros individus.
Par contre, une fois fécondés (et c'est là que pour moi la nuance se fait), les alevins issus des oeufs de gros brochets sont beaucoup plus viables que ceux issus d'individus plus petits.
Dans la gestion de leur plan d'eau, qui, je le rappelle, a vocation d'être une pisciculture avant d'être un plan d'eau de pêche de loisir, les brochets sont gérés ainsi :
1/ Des petits individus à "engraisser", afin de les vendre.
2/ De gros sujets (plus du mètre), afin d'assurer (quand elle veut bien marcher) la reproduction.
Ces propos m'amènent plusieurs réflections :
D'un point de vue "écologique" et gestion "patrimoniale", la maille à 50 cm, censée assurer que les poissons se reproduisent au moins une fois dans leur vie, me semble bien ridicule au vu des arguments annoncés ci dessus ...
D'un point de vue halieutique, la présence connue de gros spécimens dans un plan d'eau ne peut elle pas servir de "moteur" et faire en sorte de limiter l'effondrement du nombre de pêcheurs ?
L'argent généré par la vente de cartes de pêche permettant d'améliorer la gestion, et ainsi de suite ...
Après tout, et bien que ce soit discutable j'en conviens, ce type de gestion est utilisé en Afrique dans certaines réserves, afin de générer l'argent qui manquerait pour financer son fonctionnement propre, le salaire des gardes chasse, etc ...
Des chasseurs sont près à dépenser une fortune pour aller tuer un beau (et vieux) spécimen ... Si cela peut sauver l'espèce et leur habitat ...
Bien sûr, dans notre cas, on est pas obligé de tuer les beaux brochets ...
D'ailleurs, pour faire un parallèle, de nombreux pêcheurs ne dépensent-ils pas beaucoup d'argent afin d'aller à l'étranger, caressant ainsi l'espoir de faire du beau et gros poisson, alors que ce serait sympa (et sûrement rentable) de pouvoir le faire chez nous.
Notons aussi que de nombreux pêcheurs étrangers viennent en France pêcher la carpe, et ce grâce (ou à cause, c'est selon ...) à la grande qualité des carpes françaises ... On ne peut pas dire la même chose concernant la pêche du carnassier.
Le petit point négatif, c'est qu'il a fallu légiférer afin de contrer les petits malins qui commençaient à faire du traffic de gros spécimens ... On ne se refait pas ...
Axel |
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gb24
Inscrit le: 02 Déc 2007 Messages: 356
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Posté le: Dim Nov 29, 2009 12:49 pm Sujet du message: |
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axel a écrit: | Puisque l'on parle ici de la fécondité des brochets, je pense qu'il ne faut pas mélanger la production d'oeufs et la qualité de ces oeufs.
Voici la réponse que j'ai obtenue auprès de Philippe, le gestionnaire de la pisciculture de Lachaussée.
Je précise qu'il est bardé de tous les diplômes utiles à cette activité, ce qui n'est pas forcément un gage de vérité absolue, mais cela fait plutôt serieux dans son argumentation.
D'après ses propos, il y a une meilleure qualité de ponte (en volume notamment) chez des sujets "moyens" que chez de (très) gros individus.
Par contre, une fois fécondés (et c'est là que pour moi la nuance se fait), les alevins issus des oeufs de gros brochets sont beaucoup plus viables que ceux issus d'individus plus petits.
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C'est une constante biologique qui ne concerne pas que le brochet mais de très nombreuses espèces (pas que de poissons), notamment les salmonidés.
Cependant, tenir compte de cette réalité pour la gestion et l'orientation des prélèvements de notre cher esox ne présente guère d'intérêt.
En effet si la reproduction est presque toujours déficiente, une qualité des oeufs insuffisante due à un âge inadéquat des géniteurs n'est jamais un facteur déterminant dans le milieu naturel.
La faiblesse ou l'inexistence du recrutement est imputable à des tas d'autres facteurs bien identifiés: disparition des zones de frayères, marnages, turbidité des eaux, prolifération du silure**....
En dehors de la fragilité de sa reproduction, le problème de nos populations de brochets c'est sa grande vulnérabilité au prélèvement, les grands becs sont relativement rares dans nos eaux parce qu'ils sont tous "cassés" avant!!
L'Irlande, destination phare de la pêche de cette espèce, l'a bien compris puisqu'elle a changé sa règlementation en interdisant le prélèvement des "spécimens".
** C'est juste une connerie plus bête que méchante , si çà débouche sur un hors-sujet, rca n'aura qu'a réunir un conseil de discipline qui proposera une sanction proportionnée  |
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gb24
Inscrit le: 02 Déc 2007 Messages: 356
Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Dim Nov 29, 2009 1:16 pm Sujet du message: |
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kapinuga a écrit: |
La gestion truite dans les années 80 en est un exemple frappant; à force de rempoissonner (sans se poser de question), dans beaucoup de rivière on a contribué grandement à éliminer les truites de souches, à accentuer le déséquilibre du milieu.[...]
Personnellement, je ne veux pas que dans vingt ans on aie des populations de carnassiers sous perfusion, comme c'est le cas pour la truite dans de nombreux endroits. |
Chacun son point de vue, mais je ne crois pas que les déversements soient pour grand chose dans la raréfaction de la truite, c'est un peu comme pour la qualité des oeufs de nos grands becs, il y a bien d'autres facteurs autrement plus déterminants.
Tu me diras peut-être que les alevinages peuvent masquer la dégradation du milieu et par là même inciter à ne pas s'en occuper??
Je te rétorquerai que des milieux dépeuplés entraineraient la disparition rapide (pas dans 20 ans) des pêcheurs, de leur rôle de vigile, de leurs connaissance des milieux, de leurs moyens techniques et financiers... laissant le champ libre à d'autres utilisateurs parfois fort peu préoccupés par la vie piscicole.
Dans l'attente d'une situation idyllique des milieux aquatiques français que comme toi j'appelle de mes voeux, je préfère "des populations de carnassiers sous perfusion" que des populations de brochets relictuelles. |
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kapinuga

Inscrit le: 19 Mai 2009 Messages: 85 Localisation: ardennes Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Dim Nov 29, 2009 1:23 pm Sujet du message: |
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Citation: | Oui mais en même temps, tu conviendras que les milieux ne sont plus tout à fait les mêmes que "dans le temps" ? |
Tu prêches un convaincu
Je dirai même qu'il est peu probable qu'on retrouve un jour en france des milieux comparables. (On ne réduit pas actuellement les impacts de nos activités sur la qualité de l'eau, les habitats, la réponse des bassins versants...)
Il y a des milieux où le brochet ne peut boucler son cycle biologique, car il lui manque les zones de frayères (entre autre). C'est le cas dans les canaux de chez moi. Une gestion patrimoniale, c'est aider la nature à faire ce qu'elle ferait toute seule. En gros, dans le milieu où il ne se maintiendrait pas, il ne faut pas en mettre, et faire son deuil du brochet dans ce milieu là. Mieux vaut ne pas déséquilibrer la population des autres carnassiers qui eux sont bien adaptés à ce milieu. Et inversement dans d'autres milieux.
Je lutte à chaque réunion de mon AAPPMA pour faire comprendre que le canal chez moi n'est plus un milieu à brochet, et que rempoissonner en brochet n'aboutira pas à rétablir sa population (d'ailleurs ils le savent, ça fait 30 ans qu'ils empoissonnent en brochet, et jamais il ne se prend de poisson en dessous des tailles de rempoissonnement). C'est d'autant plus dur que ce canal est un milieu propice à la croissance des adultes. Là je me heurte à l'approche purement halieutique
Je peux la comprendre, mais faut aussi que ces mêmes gens acceptent les conséquences que cela engendre. A savoir moins d'autres carnassiers (concurrence). En gros, les gens voudraient prendre des gros brochets, des gros sandres, des grosses perches, en quantité, dans un milieu qui ne permettrait peut être même pas à l'heure actuelle d'avoir seulement l'un des trois. En gros ils veulent le beurre, l'argent du beurre et se taper la crémière. On n'est plus dans un monde d'abondance hélas...
Bref la gestion, c'est faire des choix, et en accepter les conséquences, les bonnes comme les mauvaises. Mais on ne peut pas tout avoir.
edit
Citation: | Tu me diras peut-être que les alevinages peuvent masquer la dégradation du milieu et par là même inciter à ne pas s'en occuper?? |
C'est exactement ça, et pas que pour les alevinages. C'est un autre débat, mais la première question à se poser quand une population disparaît, c'est le pourquoi. Et non le, on la remplace sans chercher ailleurs.
Citation: | Je te rétorquerai que des milieux dépeuplés entraineraient la disparition rapide (pas dans 20 ans) des pêcheurs |
Il me semble que c'est un peu ce qu'il se passe depuis 10-20ans si on compte le nombre de cartes de pêche. Certes, tout le monde ne prend pas de carte, mais quand même...
C'est une question de point de vue, mais je préfère avoir une population correcte de sandres et l'absence de brochets, dans un milieu où il ne peut se reproduire. Et inversement, favoriser le brochet là où le milieu lui est plus favorable qu'au sandre. Même principe pour les autres carnassiers. _________________ Alias Pavés'man |
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gb24
Inscrit le: 02 Déc 2007 Messages: 356
Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Dim Nov 29, 2009 2:03 pm Sujet du message: |
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Je suis assez circonspect quant à ce genre de raisonnement, car si on suit le principe jusqu'au bout (certains le font) le sandre ne devrait pas exister dans nos eaux: il est issu d'alevinage!!
D'autre part tous les biotopes où le brochet ne peut plus accomplir son cycle de repro ne sont pas nécessairement favorables au sandre.
Citation: | Je lutte à chaque réunion de mon AAPPMA pour faire comprendre que le canal chez moi n'est plus un milieu à brochet, et que rempoissonner en brochet n'aboutira pas à rétablir sa population (d'ailleurs ils le savent, ça fait 30 ans qu'ils empoissonnent en brochet, et jamais il ne se prend de poisson en dessous des tailles de rempoissonnement) |
Cà fait 30 ans aussi que c'est comme çà dans les lacs de retenues hydroélectriques et tant qu'on a pas d'autre solutions plus durables, je souhaite que çà dure, mais on est pas obligé d'être d'accord avec moi
Enfin tout çà c'est du hors-sujet et il est traité ici : http://www.carnavenir.com/forumphpbb/phpBB2/viewtopic.php?t=5234&postdays=0&postorder=asc&start=
Dernière édition par gb24 le Dim Nov 29, 2009 2:37 pm; édité 4 fois |
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