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La France va doubler sa production de poissons d'ici 10 ans
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Kast Master



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MessagePosté le: Dim Fév 04, 2007 6:45 pm    Sujet du message: La France va doubler sa production de poissons d'ici 10 ans Répondre en citant

Relevé sur le net


La France va doubler sa production de poissons d'ici 10 ans

(AFP - 02/02/07)

Pour répondre à une demande croissante de poissons et crustacés, la France souhaite doubler sa production aquacole d'ici 10 ans.


Actuellement, la filière française des poissons, coquillages et crustacés produit au total 900.000 tonnes par an (dont 500.000 tonnes exportées) et en importe 1,9 million, pour une consommation supérieure à 2 millions de tonnes.

L'essentiel de la production provient de la pêche. Sur le total, l'aquaculture ne représente actuellement que 43.500 tonnes, une production qui stagne depuis quelques années. Nous souhaitons la « doubler d'ici 10 ans », déclare Dominique Duval, président du Comité interprofessionnel des produits d'aquaculture (CIPA).

La part du poisson d'élevage est passée de 8% du total de la consommation en 1989 à 12% actuellement. Sept espèces sont élevées dans des fermes piscicoles: le bar, la daurade royale, l'esturgeon, le maigre, le saumon, la truite et le turbot, sans compter les poissons élevés en étang dont la principale espèce est la carpe.

Semaine du poisson d'aquaculture du 31 mars au 7 avril
Mais alors que la moitié des fermes piscicoles ont été créées entre 1985 et 1989, pratiquement aucune ne s'est créée depuis 1997, faute d'obtenir les autorisations nécessaires. Pour changer l'image parfois négative de l'aquaculture, en raison de sa présence dans les zones littorales et de ses éventuelles nuisances sur l'environnement, le CIPA va organiser, pour la deuxième année consécutive, la semaine du poisson d'aquaculture du 31 mars au 7 avril.

Dans toute la France, une centaine de pisciculteurs et de transformateurs ouvriront leurs portes aux consommateurs pour « leur faire découvrir la réalité du métier d'aquaculteur, le suivi de la chaîne de production, les poissons d'aquaculture et leurs atouts ».

Michel
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loutre47



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MessagePosté le: Dim Fév 04, 2007 9:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A un chouia prés la production aquacole en France se divise de la sorte:
192 000 tonnes conchyliculture
42 000 tonnes aquaculture continentale(36000 tonnes truites et 9000 tonnes poissons d'etang)
7 000 tonnes aquaculture marine(bar,daurade,turbot,saumon)
soit 241 000 tonnes

A titre de comparaison la norvège produisait 600 000 tonnes de saumon en 2003, quand à la Grèce,l'espagne et la Turquie elles produisent 200 000 tonnes de bar+daurade dont la moitié pour la Grèce.....

Le problème , produire plus de poissons d'élevage protège théoriquement les poissons sauvages mais la production dégrade les milieux dingue ,c'est le problème de la poule et de l'oeuf....
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Hieire



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 7:41 am    Sujet du message: Répondre en citant

loutre47 a écrit:


Le problème , produire plus de poissons d'élevage protège théoriquement les poissons sauvages mais la production dégrade les milieux dingue ,c'est le problème de la poule et de l'oeuf....


En outre il semblerait que bien souvent la nouriture est à base de farine de poissons "peu commerciaux" ce qui génère des prélevements abusifs de ces poissons fourage et en corolaire une dégradation des stocks de poissons carnassiers déja dégradé par la surpèche

c'est effectivement l'histoire du chat qui se mord la queue

hi eire
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Nesta



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 7:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comment l'élevage de poissons dégrade t-il les milieux ??

Je m'instruit.... Embarassed
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Hieire



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 7:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

l'énorme concentration de poisson d'élevage dans des "cages" en milieu ouvert génère une pollution des milieux par le fait des déjections massive+la nouriture perdue + les divers produits "phytosananitaires" liés à ces élevages + éventuelles épidémie

l'impact sur la faune sauvage est bien réel et certains estuaires irlandais ont vu disparaitre les souches sauvages de truite de mer et saumon suite au dévellopement des "fermes" à saumon

hi eire
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Le pêcheur du 59



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 8:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

concernant le saumon il y a aussi "pollution" génétique des souches sauvages par ceux qui s'échappent des fermes me semble t il
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steph



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 11:45 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le pêcheur du 59 a écrit:
concernant le saumon il y a aussi "pollution" génétique des souches sauvages par ceux qui s'échappent des fermes me semble t il


exacte, les saumons OGM ne sont pas stériles et leurs caractères génétiques sont transmissibles à leur descendance.
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Thomas



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 6:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'aquaculture en France.

Definition

Élevage contrôlé en captivité de poissons, de crustacés et de coquillages ainsi que d'autres espèces aquatiques ayant une importance économique.

Les chiffres en France

la production française de poissons et crustacés d'élevage s'eleve à 270 000 tonnes, quand la pêche française produit (terme discutable) 580 000 tonnes de poissons. L'élevage est distribué de la manière suivant (source Ifremer) :



On remarquera la part importante des crustacés (huitres et moules) dans la production française. Elle est lié à une production ancestrale de ces espèces et à une consommation très ciblée en France de coquillages. Les grands bassins de production sont connu de tous : arcachon, marennes, bretagne et normandie.

Les salmonidés d'eau douce se partagent entre consommation et réempoissonement. Le principal de la production se situe dans le sud ouest du pays avec deux grandes cooperatives qui centralisent le metier : Aqualand et Les Viviers de France. Les autres poles de production de salmonidés d'eau douce sont localisés en Bretagne et dans le nord est.

La production d'étang est assez faible en france ( la carpe est tout de même le poisson le plus produit dans le monde). Cette production vise quasi exclusivement le réempoissonement ou l'ornement (bassin, aquarium). Les principales zones de production sont le centre (brenne et sologne), le Foretz, l'alsace (specialisé dans le silure) et plus anecdotique en Camargue. Une petite part de marché est reservée à la consommation pour des plats traditionnels à base de Carpe, surtout sur Paris et le nord Est.

Enfin, l'aquaculture marine represente une infime part de la production. La production est entièrement reservée à la consommation. On trouve ses productions sur les bords de côte, avec une plus grande concentration au bord de la mer mediterranée qui propose des conditions thermiques largement plus favorables pour le bar et la daurade : espèces qui bénéficient d'une plus grande notoriété avec le saumon. Ce dernier lui se trouvera plus sur des productions dans le Nord ouest.

L'image du poisson d'élevage et les Français

La consommation de poisson est d'environ 23Kg de poisson par habitant et par an en France. A titre de comparaison, l'espagne en consomme presque le double : 40kg/h/an.

A côté de ça, le poisson d'élevage ne jouit pas d'une grande notoriété en France. Seuls les salmonidés ont toujours plus ou moins gardé un bonne vision de la part des français avec les huitres et les moules. Les autres espèces en production ont du mal à voir leur stock s'écouler.

Le plus grand echec dans ce sens là vient du silure. Cette production matrisée voyait un creneau enorme s'ouvrir devant lui. La croissance forte de cet espèce et la "neutralité de sa chair laissait penser que ce poisson aurait rempli un grand marché de la consommation comme le fait le Tilapia, la perche du Nil et maintenant le panga. Malheureusement, ce fut un gros echec commercial. Aujourd'hui, vous trouverez le silure sur les étal avec le nom commercial : Le Merval.

Les poissons d'étang sont de manière général assimilés à un gout de vase, un poisson plein d'arretes et un délit de sale gueule. Ce qui n'aide pas particulièrement à sa consommation.

Les impacts sur l'environnement et les difficultés des différentes productions.

La salmoniculture :

Cette production voit ses plus grandes difficultés dans le rejets. Les salmonicultures sont construites sur une derivation de la rivière ou sur pompage à differentes profondeurs. L'eau est, dans tous les cas, rejetés dans un cours d'eau.

Le poisson en mangeant transforme une partie de l'aliment ce qu'il lui permet de grossir. L'autre partie, elle, est rejeté dans l'eau sous forme d'urée (urine) et feces ( matière fécales). La concentration dans les bassins d'élevage, pour une salmoniculture de type intensive, se situe entre 50 et 100 kg par mettre cube d'eau. Les matières rejetés sont par consequent très important en sortie de pisciculture. Les principaux produits rejetés seront des matières organiques pas encore degradées et de l'azote. La matière organique se deposera au fond de la rivière creant de ce fait de la vase. L'azote sous forme NH3/NH4+ (toxique dans une certaine quantité) demandera beaucoup d'oxygène pour se transformer en composé moins toxique NO3-. Il en résulte donc un envasement à la sortie des pisciculture ainsi qu'une concentration en matière toxique assez grande. On ne retrouve une situation normal souvent que plusieurs centaine de mètre en aval, une fois que tous ces composés sont dilués.

Un explication plus poussée ici : http://wwwbibli.vet-nantes.fr/theses/1999/salbreux9906/Partie1_2.pdf

Le poisson respire, comme moi, comme vous. Les piscicultures rajoute souvent de manière artificielle de l'oxygène dans leur bassin pour que les poissons soient à leur aise (plus l'oxygène est proche de la demande du poisson, plus la transformation de l'aliment sera correcte, moins de stress pour le poisson, donc moins de maladie ...etc etc). Ca entrain forcement un appauvrissement conséquent de l'eau en oxygène à la sortie du bassin. Il faudra là encore des centaines de mètres pour voir la situatuon se normaliser.

Enfin, le debit reservé. C'est la debit d'eau qui doit être laissée dans la rivière. Par exemple, vous avez 100 metres cube à l'heure de debit. La loi française autorise une pisciculture à laisser seulement 10 mètres cube sur les 100, soit 90% pour la pisculture. Cette situation est dangereuse et d'autant plus avec la nouvelle loi sur l'eau qui prevoit que ces 10% soit une moyenne sur l'année et non plus un debit instantanné.

Le résultat de l'installation d'un pisciculture peu consciencieuse au bord d'un cours d'eau sera la rarefaction du poisson en aval de celle ci, l'envasement du milieu, l'appauvrissement en oxygène. On retrouve donc des secteurs où il n'y a pas âme qui vive. En 1999 ou en 2000, un système etait entrain de se mettre en place pour pratiquer la méthode du pollueur payeur calculée sur la quantité d'aliments distribué et sa qualité. L'argent recolté aurait servi à subventionner les piscicultures pour qu'elles installent des procédés de nettoyage de l'eau avant de rejeter dans la rivière. Malheureusement, tout ça est plus ou moins tombé à l'eau par pression des plus gros.

La conchyliculture et la mytiliculture :

Rien de particulier à signaler que vous ne savez pas deja. La concentration d'une espece entrain toujours la propagation plus aisé de maladie. C'est le cas des algues type DSP ou PSP qui rendent impropres à la consommation ces coquillages. Au niveau environnemental, pas grand chose à signaler aussi, sauf sur les lieux de production comme l'étang de Thau. Le peu de courant associé aux tables de production (là où sont posés les poches à huitre), qui genent le courant, entraine de manière recurente des milieux anoxiques avec mort massive de poisson et des huitres impropres à la consommation.

La pisciculture d'étang :

Là aussi, rien à signaler. La production est de type extensif, donc presque ce que l'on trouve dans nos étangs de pêche sauf qu'il y a une gestion. La seule chose que l'on remarque ce sont, pendant la vidange des etang, des chases assez fortes. Elles sont effectuées pour rejeter le maximum de matières vaseuses ... pas tout le temps, voir rarement, bonnes pour le milieu qui les reçoit. Mais, quasi tout le temps, cette production se veut en harmonie avec l'environnement, donc rarement polluante.

L'aquaculture marine :

Là c'est une autre paire de manche. Comme la salmoniculture, les rejets vont directement dans le milieu, sans possibilité là de traiter une partie des dechets avant. feces et urée se retrouvent dans l'eau. L'urée ne pose pas réellement de probleme ici, car elle est vite diluée dans le milieu recepteur. Les fécés, par contre, se retrouve souvent en tas au dessous des cages de production faisant disparaitre toute la faune et la flore.

La difficulté de cette production se trouve dans les conditions de courant. Il leur faut un peu de courant pour renouveller l'eau et ne pas risquer l'noxie du poisson par manque d'oxygène donc de courant. Mais en même temps, trop de courant ou trop de houle entrainerait des problemes de fixation des cages qui partiraient facilement à la derive laissant echapper tout le cheptel.

Les pollutions genetiques

C'est un grand débats qui fait couler beaucoup d'encre dans le milieu du poisson, de l'aquaculture et même à une plus grande echelle. il faut savoir que les OGM sont des organismes génétiquement modifiés. Ce la veut dire que l'on a modifié une gène sur le poisson : souvent celui de la croissance et resistance à des maladies. Les OGM sont interdits à la commrcialisation au jourd d'aujourd'hui. Cela n'empeche pas que des caches ou des bassins de production en sont pleins. Un demande emmanant de la société privée américano-canadienne A/F Protein est en cours pour commercialiser des poissons transgéniques.

Je ne suis ni defenseur ni pro OGM. Mais on peut tout de même reflechir aux differents aspects de ce que cela suscite.

Les principaux interets :

- diminution radicale des quotas de pêche pour les espèces dont le savoir scientifique permet de faire un OGM.
- possibilité de nourrir à moindre coût des populations entières ( le saumon transgenique est donné la première année à 2kg et la seconde à 10kg). Ca peut laisser reveur sur la fin de la famine dans le monde ( c'est un rêve, je précise bien).

Les principaux inconvenients :

- l'augmentation de la production. On aura presque un gain de 500% sur un saumon de 2 ans (normallement 2kg). Les dechets iront forcement avec. Les solutions de traitement de ces dechets n'existent pas encore au jour d'aujourd'hui. Ne risque t on pas de detruire plus les océans avec cette production, plutot que les preserver ?
- le principe de precaution. On ne connait rien des incidences de ces genes modifiés sur la santé humaine.

Il va de soi que la bioéthique interdira la production de ces animaux si il devaient ne pas être stérile. Les erreurs faites jusqu'à ce jour n'auront plus lieu d'être. D'autant plus que les animaux stériles ont une courbe de croissance largement plus interessante pour les industriels; en effet, ces poissons ne depensent pas d'energie dans la gametogènese (production de laitance ou d'ovocytes).
Pour rappel, tous les espèces aujourd"hui que nous consommons dans nos assiettes ne sont pas génétiquement très "claires". Les huitres, les truites, les saumons, les saumons de fontaine, ... etc etc sont des animaux triploïdes ( triplet de chromosomes au lieu de paire). Ces animaux sont stériles pour les femelles ( trois chromosomes X) donc pas de gametogènese; pour les individus mâles (XXY) il y a gametogènese mais pas de sujet viable (biologiquement logique). Rien ne laisse à penser aujourd'hui que ces triploïdes soient dangereux pour la santé ... mais l'avenir nous en dira peut être autre chose.

Conclusion

De manière générale, l'aquaculture est une bonne chose pour la France. Elle est une répone aux problèmes de pêche. Sa présence et ses resultats de plus en plus corrects permettent au poisson sauvage de respirer un petit peu, et d'essayer de reconstruire une population correcte dans nos eaux. L'aquaculture a lieu d'être parce qu'il y a eu et qu'il y a toujours surpêche. C'est l'avenir du poisson dans nos assiettes. On peut être septique sur les qualités organoleptiques d'un poisson d'quaculture par rapport à un poisson sauvage; mais notre conscience doit nous guider vers des concessions qu'on pourrait qualifier d'ecologiques voir vitales.
L'aquaculture a ses travers, elle pollue, elle experimente de trop des fois. Elle fait du mal à des petits ecosystèmes ou a des plus grands; parfois par recherche d'un profit plus grand, parfois par simple manque de compétence ou de solutions techniques.
L'aquaculture est la solution à l'appauvrissement des ressources et à la destruction de flore par les pélangiques. Soutenir l'aquaculture, c'est finalement une attitude responsable face à l'état de nos eaux. il faut montrer du doigt les travers et les aider à ameliorer tout ça mais ne surtout pas mettre des batons dans les roues.

Thomas
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jc26



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 7:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

salut ,
il me semble bien, avoir vu un reportage sur l'élevage de poisson en mer.
cela ce passé en australie,si mes souvenirs sont bon.en fait,c'est une sorte
de filet,qui est tracté par un ou des bateaux,et donc ne reste jamais à la même place.par contre,je ne sais plus,si c'etait des poissons d'élevages,ou alors des poissons pris et gardés vivants pour une consomation fraîche.

jean claude
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Hieire



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 8:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

magnifique réponse de thomas merci et salut

un point manque pour juger de l'impact complet : l'utilisation de farine de poisson extrait de poisson fourage :sardines et cie
et là le bas blesse pour un kg de poisson d'élevage en moyenne 5 kg de poisson fourage sont nécessaires

A ce train la c'est la chaine ecologique naturelle qui en prend un coup et le puisement dans les stocks de poissons fourages risque à terme de condamner les carnassiers marins naturels

ne serait il pas plus simple de valoriser autrement le poisson fourage pour l'alimentation humaine et préserver le milieu

autrement dit manger des sardines souvent et de temps en temps ,pour les fètes du bar et de la daurade??
Le pb est que l'homme veut manger tous les jours des repas de fète!!! marteau
hi eire
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steph



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 8:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hieire a écrit:
magnifique réponse de thomas merci et salut



Vi ça fait plaisir Wink

yep
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Thomas



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2007 10:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
un point manque pour juger de l'impact complet : l'utilisation de farine de poisson extrait de poisson fourage :sardines et cie
et là le bas blesse pour un kg de poisson d'élevage en moyenne 5 kg de poisson fourage sont nécessaires


Non heire, le bas ne blesse pas. je t'explique pourquoi.

Premièrement, le poisson fourrage (poissons bleus) n'est pas spécifiquement pêché pour les farines de poissons. Ce sont, pour la majeure partie, les poissons blessés par les filets et invendables en l'état. L'autre provenance, c'est le reste des poissons de la criée. En effet, tous les poissons ne trouvent pas preneur à la vente; ils partent soit pour les patés d'animaux de compagnie, soit pour les farines de poissons.

Deuxiemement, la nature ne fait guerre mieux les choses que tu es entrain de citer. En effet, tu presentes un ratio de 5 pour prendre un kilo du poisson produit. Dans la nature, c'est à peu près la même chose, à quelque chose prêt.

Thomas
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Hieire



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MessagePosté le: Mar Fév 06, 2007 8:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

je n'ai fait que rapporter les propos alarmistes des marins pécheurs basques entendus à la TV

A qui se fier nuts
hi eire
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a.m41
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MessagePosté le: Mar Fév 06, 2007 8:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bon de te lire Thomas Wink et merci pour ta réponse merci
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Le pêcheur du 59



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MessagePosté le: Mar Fév 06, 2007 10:19 am    Sujet du message: Répondre en citant

Bah de toutes façons y a pas de solutions miracles
l'aquaculture a l'air d'avoir pas mal d'avantages mais à condition de rester vigilant sur la méthode, par exemple y a des saumons d'élevage qu'il vaut mieux voir en filets qu'en entier (parasites, nécroses,... consécutives à la concentration de l'élevage); en corollaire il y a aussi parfois un peu trop d'antibiotiques dans ces poissons...
celà dit les poissons sauvages peuvent aussi être chargés de substances pas très digestes...
pauvre planête
dingue
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