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La France gère mal ses ressources en eau

 
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Chamane51



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MessagePosté le: Jeu Aoû 12, 2010 5:50 am    Sujet du message: La France gère mal ses ressources en eau Répondre en citant

Où l'on voit que la conception des ressources en eau du pays est toujours dominée par le lobby agro-industriel.

La France gère mal ses ressources en eau
Par Cyrille Lachèvre
11/08/2010 | Mise à jour : 20:57 Le Figaro

Seuls 3% des eaux de pluie sont utilisés. La réglementation prévue à partir de 2011 pourrait aggraver la situation.(pour qui ?)

Une situation pour le moins paradoxale. Alors que la France fait partie des pays du globe où les précipitations sont plutôt abondantes, chaque année les arrêtés préfectoraux restreignant l'usage de l'eau se multiplient. Rien que cet été, déjà 47 départements ont pris des mesures pour limiter la consommation. Certains d'entre eux doivent faire face à une sécheresse digne de celle de 1976, telles la Mayenne et la Sarthe voire même, dans une moindre mesure, l'Ille-et-Vilaine. Pourtant, la pluviométrie hivernale y est élevée. Mais rien n'est fait, ici comme ailleurs, pour garder l'eau et la stocker en cas de coup dur. Au contraire, la multiplication des drainages et fossés dans les champs aboutit à ce que l'eau de pluie parte très vite dans la rivière, ce qui la conduit ensuite directement à la mer, sans que les riverains n'aient pu en bénéficier. «Sur les 170 milliards de mètres cubes d'eau de pluie qui tombent chaque année en France, seuls 4,5 milliards sont utilisés, les 97% restant partent à l'océan», déplore Christophe Terrain, président de l'Agpm (Association générale des producteurs de maïs). «Il faudrait créer de la ressource supplémentaire pour mieux gérer les périodes de crise et non l'inverse comme prévoit de le faire la loi sur l'eau», ajoute Arnaud Tachon, exploitant dans le Sud-Ouest et membre du Syndicat des jeunes agriculteurs.

Une meilleure adéquation

Concrètement, la loi sur l'eau et les milieux aquatiques (Lema) du 31 décembre 2006 ne prévoit pas de programmes de grandes infrastructures supplémentaires permettant de créer des réserves d'eau additionnelles alimentées par les pluies d'hiver. Un sujet politiquement sensible tant sur l'aspect environnemental qu'au plan financier. «Une réserve d'eau cela coûte 3 à 5 euros du mètre cube stocké», explique Christophe Terrain. Dans ce contexte, pour établir une meilleure adéquation entre la ressource disponible et celle nécessaire, notamment à l'arrosage des cultures, il ne reste plus qu'une solution: limiter et encadrer l'utilisation de l'eau. C'est ce que prévoit la Lema. Jusqu'à maintenant, «tout agriculteur demandait une autorisation pour irriguer, mais en général la somme de toutes les autorisations demandées était largement supérieure aux quantités disponibles l'été, indique-t-on au ministère de l'Écologie et du Développement durable (MEDD). Aussi chaque saison, les préfets doivent-ils prendre des arrêtés sécheresse.

À partir de 2011, pour parvenir à une gestion équilibrée de l'eau, c'est-à-dire éviter le recours à ces arrêtés, la Lema prévoit d'établir par bassin versant - le nom du territoire qui recueille les eaux de ruissellement alimentant une rivière - les volumes qui peuvent être prélevés en fonction de son étiage. Il s'agit de période de l'année où son débit atteint son point le plus bas. Charge ensuite à chaque organisation de gestion unique de l'eau - créée à cet effet - de répartir sur le terrain, rivière par rivière, les autorisations de prélèvements entre les différents irrigants. «L'État se désengage peu à peu de la gestion de l'eau, et ne garde plus qu'un rôle de police que nous ne voulons pas assumer pour ne pas être juge et partie», explique Arnaud Tachon qui est aussi membre de l'Agil, organisme de gestion de l'irrigation des Landes, lié aux chambres d'agriculture.

À quelques mois de l'entrée en vigueur de cette nouvelle réglementation, les agriculteurs s'inquiètent. «Les débits retenus sont trop prudents et laissent partir des quantités à la mer», met en avant Christophe Terrain. De son côté, le député européen Stéphane Le Foll (PS) dénonce les ressources financières limitées pour mettre en place cette politique de l'eau. «Tant en matière d'investissement, de production ou de gestion de l'assainissement, la communauté du Mans doit par exemple investir 20 millions d'euros pour rénover son usine de l'eau», indique-t-il. À l'heure où les budgets, locaux comme nationaux, sont sous pression, ces investissements risquent de passer au second plan. Aggravant un peu plus la paradoxale question de l'eau, en France.
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