Romain_07

Inscrit le: 04 Mar 2009 Messages: 1581 Localisation: Ardèche Sud Groupes d'utilisateurs:
|
Posté le: Lun Juil 04, 2011 8:45 pm Sujet du message: Repport séjour mistassini |
|
|
Un peu long mais bon...
Voilà tout d’abord comment est né ce voyage :
Cyril Chauquet, le pêcheur fou, dont ses épisodes de pêche sont distribués dans de nombreux pays mais pas en France, fait un épisode sur le lac mistassini dont il finit par appeler une zone Jurassique pike à cause de la concentration en gros brochets qu’elle recèle.
Cyril Gressot, dit « le grecal », qui fait des articles en tant que pigiste pour différents magasines de pêche, guide de pêche en mer pour le thon, collègue (concurrent) des concours du défi sud en bateau sous le sponsor Sakura/Sébile, part tester la zone en compagnie du fou de pêche, il en ressortira un article attrayant dans BSM (Brochet Sandre Magasine), où il propose d’organiser des voyages en exclusivité sur ce lac.
Exclusivité obtenu après négociation avec la seule pourvoirie existante dans ce territoire indien Cree, non colonisé par l’homme blanc : le camp Osprey Aigle pêcheur (http://www.osprey.qc.ca/fr/osprey.html).
Après de nombreux mails et coups de téléphone, il reste une ou deux places en octobre, qu’il me propose lors d’une manche du défi sud à Arles.
Deux jours après, je confirme le voyage, commence alors les modalités pour le passeport (hé oui premier voyage pêche pour moi) et achat en décembre du billet d’avion. Il a fallu que je m’équipe également avec un fourreau de cannes pour avion, je prend un 4 cannes et je reçois un tube où on peux en mettre une vingtaine bien rangées, ou une dizaine avec leurres et moulinets emballés…
Le paiement du voyage se fera en plusieurs fois à partir de décembre, ce qui permet d’avoir un compte sain pour le départ et les imprévus de ce voyage test.
On se retrouve donc a un groupe de 8 pêcheurs, un suédois, et 7 français venant du Nord, de Normandie, du Sud Ouest, du Sud Est, et de la Région Parisienne, une bonne représentation Française pour une expédition pionnière. Le groupe sera composé de Cyril Gressot (l’organisateur) Jackie Farrona (AMS), Mikaël Tono le suédois (Splash international), Guillaume Pelt de Caen, Samuel Duhem le Chti, Stéphane Meffray le Bordelais, Gérard Parruite le grand voyageur et moi-même l’Ardéchois…
Départ de France le 22 juin sous la pluie, et arrivée à Montréal, après 6h30 de vol sous un temps gris et humide, par contre la température et bien plus élevée… Une voiture de location vient nous chercher à l’aéroport, le reste du groupe prendra un taxi qui ne connait pas l’adresse de l’agence et son GPS non plus, seul indice : une boule orange.
On embarque donc dans deux voitures assez spacieuses : des Dodge Grand Voyageur, mais équipés de deux GPS différents : le TomTom nous envoi dans les congestions et les détours, alors que le Garmin pourtant parti plus tard, arrive avant nous, le groupe nous attendant au bar en face de l’hôtel.
L’hôtel est situé dans le quartier latin de Montréal, à proximité du centre des festivals et de la rue Sainte Catherine, donc nombreux petits hôtels, bars, restaurant, centre de tatouages et autre attractions diverses…
Dégustation d’une bière locale au chanvre, petit doute à l’achat, mais confirmation au goût, il doit y avoir une sorte de légalisation dans cette zone, et ça donne un goût intéressant. Le repas du soir se fera autour d’un plat traditionnel, la poutine, que l’on pourrait traduire en Français par des frites en sauce. Nuit dans un petit hôtel simple, avec à la réception, des français.
Cette premières soirée nous à fait découvrir un imprévu majeur qui nous suivra pendant tout le séjour : les prix au Québec sont affichés hors taxes, si les magasins la font apparaître en caisse, il faut la calculer soit même dans les bars et restaurant, vu qu’elle est considérée comme pourboire. De 15% en tant normal, on peux la baisser si le service n’était pas satisfaisant, ou l’augmenter…
Le lendemain, départ pour le village de Mistissini, 900 km de route nous attendent, estimé à 10 heures avec pause…
Pas de péage, par contre il faut s’adapter au code de la route local : panneaux en losange, blanc, jaune ou rouge, la vitesse verbalisable est au dessus de celle affichée (il aiment bien calculer là bas…), en zone de dépassement, on dépasse par la droite, les camions restant à gauche… On croise d’étrange convois : des camions particulièrement longs, des caravanes immenses souvent suivies en attelage supplémentaire d’un bateau…
La route en elle-même est correcte, excepté pendant les zones de travaux (là ça ne rigole pas pour la réfection de routes) ou sur certaines portions en piste de terre tassée . Les arrêts se sont fait une fois pour manger à mi distance chez un routier, l’autre fois peu après pour faire le plein des véhicules. Là on croise les routiers typiques canadiens, discussions avec l’accent local, et y’en a un qui nous dis : la haut, les moustiques vont vous soulever terre tellement yen a (avec l’accent c’est plus sympa), quelques un se méfient et prennent un anti truc qui volent du coin.
A quelques kilomètres (50 ou 100, je ne sais plus) de l’arrivée, on entre en territoire Cree, la vente d’alcool y est interdite(on a le vin et l’apéro en stock), les villages sont indiens et la forêt est dominante, en fait elle a été dominante tout le long du trajet, avec 70 % d’eau sous forme de lacs plus ou moins grands ou de rivières.
Mistissini est une ville indienne de la communauté Cree, un seul hôtel, de luxe mais en dégradation matérielle, nous accueille pour la nuit au bord du lac, on y fait la connaissance d’un groupe de québécois ainsi que d’un couple qui passeront ces quelques jours avec nous sur la pourvoirie. La tentation étant trop forte, des cannes furent montées avant l’apéro, et les leurres sont partit nager.
Le lendemain, petit achats dans la boutique de sport local (pêche entre autre) retrait de monnaie liquide, et achat de nourriture, tout ça étant impossible sur l’île de destination qui est coupée du monde…Le bateau de liaison nous attend pour 10h à l’embarcadère de la ville.
L’introduction est un peu longue, mais représente la durée du voyage, on compte 2 jours et demi pour l’aller, et la même chose pour le retour, donc 5 jours de voyage pour 4 jours et demi de pêche.
Après 2 heures de navigation, on s’installe rapidement dans les chalets, on monte les cannes, on mange rapidement, et c’est partit pour la pêche.
Les bateaux sont des coques alu, renforcées et soudées, équipées de moteur 60 CV Yamaha, 4 guides indiens nous transporteront tout les jours sur les sites de pêche : David, the oldest guide, Nigel, the youngest guide qui apprend, Norman, the best guide, et Issac, the walleye guide (exclu pour les futurs voyages, nous on voulait pike only).
Jour 1 (après midi seulement), guide Nigel, coéquipier Stéphane (on suit le bateau David Cyril/gérard) :
Mise en bouche, il pleut et il y a du vent, sur un lac de cette taille, ça dérive rapidement en tempête, après une traversée ardue (l’île étant située sur archipel central du lac), on atteint une zone calme mais il pleut toujours, la forêt est calcinée, reste des incendies de l’année précédente due à une sécheresse exceptionnelle. On ratisse soigneusement, mais rien, ça commence dur, Stéphane a rapidement un touche et le poisson se décroche, il insiste et sort un premier bec de 77 cm au buster, qu’il perdra plus tard sur une usure du fil.
Après qu’il ai fait suivre un doré (appelé aussi waleye) je touche un brochet qui se décroche près du bateau, je relance et en prend un de 79 cm.
Je commence à douter que ça soit le même, normalement ils ne remordent pas après avoir été piqué, mais seulement s’il n’ont pas touché aux hameçons, et j’ai l’impression que cette règle ne s’applique pas au lac, plusieurs fois, des poissons décrochés sont revenus, les deux premiers devant être de ce cas. Sur une baie faite chacun d’un côté par deux bateau, Stéphane fait un bec de 75 cm avant le croisement, j’en fait un petit autour de 60 cm après le croisement, puis je termine par une truite mouchetée de 52 cm qui sera offerte au guide.
Au retour, la tempête s’était renforcée, histoire de bien nous fatiguer pour la soirée, le bilan de la pêche fut mitigé : un seul bec du mètre fut sortit par Jackie, le bateau de Cyril ne touche rien et sinon ce ne sont que des poissons de taille moyenne.
Jour 2, guide Nigel, coéquipier Gérard (on suit le bateau David Cyril/Stéphane) :
L’objectif de la journée étant le Jurassique Parc à la recherche des Jurassiques Pikes, on longera la côte pour se soustraire au vent encore fort qui soulève les vague, la pluie quand à elle s’est calmée. Sur le chemin, petit arrêt dans une baie prometteuse, chaque bateau prend chacun sa sous-baie, Gégé touche rapidement un poisson qui se décroche, moi de mon côté je pique un 85 cm.
Gégé finit par en toucher un de 70 cm presque en doublé avec le mien.
On entend l’autre bateau partir, Nigel veux le suivre, je ramène donc rapidement mon kong, mais il se fait intercepter en surface par un autre bec de 85 cm qui nous retardera…
Après une grande traversée à la recherche de l’autre bateau, on finit par le retrouver ainsi que les autres sur la zone du Jurassique Parc, la zone est une baie en bordure de l’embouchure d’une rivière, eau peu profonde, beaucoup d’herbiers et de walleye, poisson fourrage des gros becs.
Ben pas si gros , je touche un petit de 50… Cyril par contre va enchaîner 3 brochets en 25 minutes 1m08, 1m17 et 1m24, il est aux anges enfin le lac révèle sa personnalité. Il est l’heure du chaud lunch, et on commence à se regrouper vers le point casse croûte, je lance un dernier coup en bordure avant l’accostage et sort un 70 cm…
Le chaud lunch est préparé par les guides, ce sera des filets de Walleye, fraîchement capturés (soit par les guide, soit par nous sur du gros leurre…), accompagnés de pomme de terre et oignons ainsi que d’haricots beans. La durée assez longue de cette pause, bien que sympathique, sera discutée en soirée, et il a été obtenu, après négociation de faire les autres jours avec des sandwichs mangés sur le bateau. Pour les futurs séjours, au moins un repas du midi sera conservé de cette façon pour garder la tradition.
Après le repas, on regratte la zone, rapidement je touche ma première poutre du séjour, 1m05.
Ensuite les guides ont décidé de changer de zone, arrêt sur une baie pour le retour, je touche un brochet de 80 cm, puis Gégé fait sa poutre, 1m03 cm.
La journée se termine, avec la discussion sur le repas du midi, ainsi que par le comportement des guides, plus habitués à la pêche locale : la traîne, pas évident de les faire ralentir, souvent seul les deux premiers mètres de récupération sont en animation classique, la suite est de la traîne.
Jour 3, guide David, coéquipier Cyril :
Le beau temps arrive, le vent se calme, le lac commence à être sympa pour la navigation, on traverse rapidement vers l’ouest, mais première nourrice à sec avant l’arrivée, heuu, on en a que trois et les autres bateau quatre, petit détail vite oublié, on va moins loin que la veille…en théorie.
Les bateaux se regroupent à l’entrée d’un réseau de baies, Stéphane sur un autre bateau touche sa poutre, 1m00 tout rond, et Cyril décroche une tatane de 1m10 +, ensuite tout le monde se disperse.
Les premières baies pêchées sont sympa, mais le paysage totalement brûlé nous fait penser aux premiers jours, effectivement les baies sont vides de poisson, j’arrive à en faire deux petits (70-80 cm) dans le fond d’une baie, David décide descendre la rivière qui quitte le lac, beaucoup de méandres, de zones calmes, Cyril touche un 1m15, puis se fait suivre par un plus petit sur la même zone, je lance, et le prend, 93 cm, début d’une série de récupération de becs suiveurs…
Par contre, on commence à trouver des concentrations de brochets, une pointe rocheuse, 5 becs de touchés (pas forcément sortis), une petite baie enherbée, beaucoup de becs vu, quelques uns de sortis. Il est temps de remonter la rivière, par contre côté carburant ça commence à craindre, il nous reste d’1/4 de réservoir… et on est hors zone de recherche…
On tente alors au camps d’été, personne alors qu’il est en réfection, et les réserves d’essence sont sous clé… On décide alors de ne pas s’attarder, mais le guide nous dirige vers une petite baie, « cast here » qu’il dit, ben nous on prend les cannes sans se poser de questions, et c’est Cyril qui fait le bec, mais là il est vraiment temps de rentrer. Grand soulagement quand on arrive sur le lac, mais il reste quand même 20 km à faire…et c’est là qu’on aperçoit un bateau qui rentre aussi, on essaye de couper sa route et faisant des signes avec la pagaie et avec les bras en criant « Myday, myday », il finit par nous voir après quelques kilomètres de poursuite, c’est Nigel, ouf il avait pris de la marge en carburant, il nous passe un bidon et on repart en tête sur notre réserve…pour voir jusqu’où on aurait pu aller.
Il faut savoir qu’au-delà d’un certains temps de non retour d’un bateau, une procédure de recherche est mise en place, avec les bateaux, mais aussi avec un hydravion basé à Mistissini qui est prévenu par téléphone satellite. Heureusement la procédure n’aurait pas été lancée, la panne se produisit à l’entrée de la baie du camp, on aurait pu atteindre les pontons sans la poursuite.
Fin de journée décevante pour certains groupes, qui ne trouvent pas les concentrations, les guides sont encore trop obnubilés par les méthodes de traîne, une négociation a dû encore être faite en soirée pour sauver le séjour.
Jour 4, guide Nigel, coéquipier Gégé (on suit le bateau David Cyril/Stéphane) :
Le soleil devient dominant, les guides on été briefés : les bateaux ne pêchent plus sur les même zones, les arrêts moteurs deviennent un peu plus fréquent.
Donc pêche de grandes baies, chacun fait une moitié, les becs se retrouvent en petits groupes ou isolés mais la taille augmente, je commence par 60 cm, 70cm et 80 cm dans une même baie en poissons isolé. L’autre bateau trouve des concentrations en petite baie, on commence à voir des gros patrouiller, mais l’approche du jeune guide n’est pas toujours discrète…
Malgré ça, sur un haut fond, alors qu’on ratisse la bordure, un joli bec est dérangé par le bateau, je lui lance un leurre un peu plus loin, le temps de passer à proximité, celui-ci passe au dessus, et le bec se retourne pour le prendre violemment à proximité de l’avant du bateau, 95 cm. Je dis au guide que dans l’évolution des tailles, le prochain devrait faire le mètre.
Et c’est dans une petite baie sur le retour au camp, qu’on trouve une grosse concentration, un brochet du mètre, impassible nous attend en entrée (il nous attendra aussi au retour…), au fond de la baie, 2 brochets sont visibles, je les laisse a mon coéquipier, capot jusque là pour la journée, je lance donc à côté et c’est la poutre qui sort de nulle part qui mord…en fait il y avait 5 ou 6 poissons dans la zone, mais le bateau dérivant (jeune guide) les a fait se disperser, Gégé essaye d’en prendre un pendant que je décroche le mien chirurgicalement (deux triples dans les branchies…) mais sans succès, après une longue réanimation, le brochet finit par repartir assez violement (ça prévient pas ces bestioles…).
Un deuxième spot paraît intéressant, pareil je laisse la priorité à Gégé et je lance en extérieur de spot, pareil un brochet arrive de nulle part et avale le leurre, 95 cm, celui là repartira plus vite et je décide d’arrêter de pêcher avec ce leurre, et tente à la mouche.
Avec la dérive, on se retrouve au milieu du spot, les becs sont derrière nous et Gégé essaye de les tenter avec mon leurre que je lui ai prêté, un petit bec étant resté, je lui présente le streamer en dandine, il vient voir et repart, je lance plus loin et ramène en tirées rapides, il réagit vite et saute dessus, mais je ferre un poil tôt, il ne se pique pas. Gégé, finalement n’arrivera pas à en piquer un, c’est vrai que les concentrations sont perturbante et que c’est dur de choisir un poisson, le mieux est peut être de lancer à côté…
Bilan du soir, seul deux bateaux sont tombés sur les concentrations et on lit des déceptions, mais les groupe étant bien formé, pas de conflit, il reste encore une journée.
Après le repas cheminement vers une zone de l’île à travers un chemin de mousse pour aller observer le coucher de soleil.
Jour 5, guide Issac coéquipier Mikaël :
The walleye day…
Dernier jour avec le mauvais guide du séjour, plus orienté vers la pêche du doré que vers celle du brochet, on a beau aller directement au Jurassique Parc, il nous maintient en permanence hors de portée des bons postes. Le bateau de Guillaume et Samuel, devant nous enchaîne quelques brochets d’affilé.
Pour faire plaisir au guide on décide de l’aider à remplir son vivier de dorés, pour qu’on aille enfin se concentrer sur le brochet, du coup toute mes cannes y passent, même la mouche, comme ça toutes auront pris du poisson. Autant en big bait le walleye ressemble à un herbier, autant en UL c’est assez sympa côté combat, surtout que les touches sont nombreuses et rapprochées.
Au cours de cette pêche only wally, Mikaël touche soudain quelque chose de plus gros, et hop 1m13 qui a été attiré par le remue ménage des dorés.
Après cette pêche on se rapproche des bordures, tout en restant à distance et en évitant le centre de la baie où se trouvent les gros, c’est lors d’un croisement avec un autre bateau qui fait de la traîne, le guide se rapproche d’un haut fond, je lance à fond de casting et hop bec de 70 cm, pas gros mais le seul de la journée et mon dernier du séjour.
Sur le retour arrêt sur des zones profondes, toujours à bonne distance du bord, moteur en marche, donc impossible de pêcher correctement, on abandonne les négociations vu l’heure et on tente à notre façon à l’ondulante ou au LS, pas de bol on va encore trop vite pour nos techniques de pêche…
Retour au camp, et là la première impression est justifiée, deux bateaux ont trouvés les concentrations qui commençaient à se mettre en place les jours précédents, l’honneur est sauf, dommage que l’hiver ait été froid et la période propice décalée.
Pour l’année prochaine il a donc été prévu de décaler le séjour d’une semaine, donc début juillet pour mieux caller sur les périodes de regroupement en baie selon les variabilité climatiques. Il est également en cours de négociation le rajout d’un jour de pêche sur le séjour pour que tout le monde en profite, même si, en cas de concentration massive, certains pêcheurs risquent de dormir sur le bateau le dernier jour.
Soirée dégustation sous le tepee de viandes locales, orignal et outarde, accompagnée d’un pain de doré et de légumes qui se poursuit par un débriefing avec les responsables du camp autour d’un verre, on discute de l’avenir et de l’amélioration des séjours des Français, Cyril ayant fait un préalable travail de négociation tout les jours.
Le retour se passe un peu comme à l’aller côté route, on ne dort pas à Mistissini, en voiture aussitôt le bateau débarqué, d’ailleurs on a malencontreusement emporté deux sac du groupe de québécois…
La météo est repassée à la pluie, avec même des cévenoles au passage à la Doré près du lac Saint Jean, où commence un week-end de festival des camionneurs.
Arrivée à Montréal, après l’apéro et le repas, on tombe sur un festival de Jazz, donc couché tard.
Le lendemain, échange de photos, emplettes touristique et magasin Sail Baron pour les leurres, avant de rendre les voitures et de prendre l’avion de retour le soir.
Le blog de Cyril (http://legrecal-cyrilgressot.blogspot.com/) donne un petit résumé et le bilan des prises, des photos des poutres de chacun ainsi que une vidéo intéressante et d’autres à suivre. Pour le séjour de l’année prochaine, il faudra y jeter un coup d’œil pour les réservations, mais il est déjà certains que quelques uns du groupe seront présent. _________________ Romain
--
Alias Chevesneman |
|