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epv
Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 2186 Localisation: chalon sur saone Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mar Oct 10, 2006 2:53 pm Sujet du message: empoissonnement |
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slt
je sais qu on a qq specialistes dans l assistance, donc, ma question se dirrige surtout vers eux
d apres vous, quel est le meilleur moyen de realiser un empoissonnement en riviere, pour esperer limiter la mortalitée dus au choc thermique et difference de qualitée de l eau ?
a quelle periode serait il intelligent de le faire ?
quelle taille de poisson priviligier ?
quelle endroit ?
introduction de :
brochet particulierement, et je vais essayer de faire un plan d introduction de bass sur plusieurs années (deja commencé a un moment puis arreté)
la question est compliqué, je sais, mais si on fait n importe quoi, ce n est pas la peine non plus, c est foutre l argent par les fenetres, et ça, y en a assez.
merci |
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RCA
Inscrit le: 30 Jan 2005 Messages: 10507
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Posté le: Mar Oct 10, 2006 5:49 pm Sujet du message: |
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Flute, il y avait une série de 2 bons articles d'Alain Soulet là dessus dans Brochet Sandre Magazine, je voulais les garder à l'époque, et je crois que j'ai oublié de le faire (je vais quand même regarder dans ma doc); si quelqu'un les avait encore, je pense que ça intéresserait EPV, et moi aussi j'aimerais bien en avoir une copie.
Mais bon, ça n'empêche nullement, au contraire, ceux qui ont des connaissances et de l'expérience dans ce domaine d' en faire part ici |
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Mahimahi
Inscrit le: 11 Juil 2006 Messages: 931 Localisation: Koutio, Nouvelle-Calédonie Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mar Oct 10, 2006 11:21 pm Sujet du message: Re: empoissonnement |
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Si je puis me permettre...
Ce que tu tentes ne s'improvise pas ! Si tu n'as pas des personnes compétentes pour t'épauler, laisses tomber, tu cours à l'échec !
En vrac, il faut étudier le biotope existant pour analyser les potentialités de nourriture disponible, les zones de frayères, les zones de chasse et de repos, la qualité de l'eau, le prélèvement naturel (pas l'homme, mais les autres prédateurs, style brochet, silure, loutre, cormoran...). C'est très compliqué d'introduire une nouvelle espèce dans une chaîne alimentaire, surtout si la couche biologique à laquelle elle appartient est déjà bien occupée... alevins ? adultes ? combien ? où ? quand ? comment ?...
(le choc thermique ? Il suffit de laisser le sac de livraison dans l'eau "cible" pendant une demi-heure avant de l'ouvrir, et il n'y a plus de risque. Si ce sont des adultes, le camion de livraison fera le nécessaire, le chauffeur a l'habitude) _________________ http://flyonly.free.fr (le site le ++ complet du Web)
http://boussac.online.fr/PecheSportive en NC |
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lucioperca
Inscrit le: 18 Déc 2004 Messages: 1926
Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mar Oct 10, 2006 11:44 pm Sujet du message: Re: empoissonnement |
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Citation: | a quelle periode serait il intelligent de le faire ? |
Ben en fait tu n'auras pas trop le choix. Ca dépendra des disponibilités du pisciculteur. A savoir qu'il collecte le poisson dans les plans d'eau de son secteur et qu'il essaie de s'en débarasser au plus vite pour faire de la place dans ses stabulations. C'est très bien pour l'acheteur aussi d'avoir du poisson qui a stabulé le moins possible (maladies, affaiblissement, stress,...). Le seul truc à éviter est une période de crue. Aussi si c'est possible de fermer la peche, le temps que les brochets s'habituent, trop faciles à pécher quand ils essaient de s'installer dans leur nouveau plan d'eau. L'ideal étant de profiter de la fermeture annuelle au 1er février, mais en sachant qu'il y a rarement du poisson en bon état disponible à ce moment.
Règle N°1: s'assurer les services d'un pisciculteur sérieux quitte à etre plus cher. Ton APP s'y retrouvera largement. |
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FILOU Dr REVO
Inscrit le: 18 Jan 2005 Messages: 2798 Localisation: 71 Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 12:16 am Sujet du message: Re: empoissonnement |
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Pour les Bass en plan d'eau faudrait rencontrer Nicolas Deulvot (quitte a aller taquiner les bass de la jolie gravière d'Arc sur Tille ) qui pourrait apporter pas mal d'infos , ayant été un des investigateurs de l'introduction (réussie) de Bass dans son APPMA .
Je pense (de ma petite éxpèrience) que l'habitat est déterminant pour une introduction réussie de Black Bass (algues, branches , etc...) ...ainsi que le passage par une période de No Kill obligatoire pour que la popultion introduite ai le temps de "prendre" (c'est le cas a Arc , le Bass est interdit de prélèvement ... pas de pêche)
Pour le broc en rivière , et le coté technique de tes questions , ... place a des spécialistes compétents en la matière
Mahimahi a écrit: | ... il faut étudier le biotope existant pour analyser les potentialités de nourriture disponible, les zones de frayères, les zones de chasse et de repos, la qualité de l'eau, le prélèvement naturel (pas l'homme, mais les autres prédateurs, style brochet, silure, loutre, cormoran...). C'est très compliqué ... |
OUi ce que tu dis est plein de bon sens . .. mais quand on pense a certains empoissonements d'APPMA qu'on peut pour le moins qualifier d'hasardeux , comment dire ... j'ai beaucoup plus confiance dans la démarche d'EPV qui sera je pense Pragmatique . _________________ faut qu' j'y vais... |
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Mahimahi
Inscrit le: 11 Juil 2006 Messages: 931 Localisation: Koutio, Nouvelle-Calédonie Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 6:07 am Sujet du message: |
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Si sur les zones "empoissonnés", les prédateurs "autochtones" peuvent se goinfrer avec les "introduits", ceux-ci ne trouvant pas de cache, ils ne vont pas se géner.
(en autre... ou par exemple...) _________________ http://flyonly.free.fr (le site le ++ complet du Web)
http://boussac.online.fr/PecheSportive en NC |
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epv
Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 2186 Localisation: chalon sur saone Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 10:03 am Sujet du message: |
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je ne suis pas specialiste, c est pour ça que je pose la question, mais il y a une zone qui pour moi serait pas mal, pour une frayere.
je ferais des photos lorsque l eau aura repris son niveau normal.
c est un espece de bras mort peu profond avec herbier, arbre dans l eau etc ... |
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Thomas
Inscrit le: 20 Déc 2004 Messages: 1972 Localisation: Hourtin(33)/Irlande(cavan) Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 6:17 pm Sujet du message: |
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Salut Epv,
je crois pas qu'il faille que tu te poses beaucoup de question à ce niveau. Tu es, d'après ce que tu dis, dans un cadre ou tu parles de rivière, donc tu parles de milieu ouvert. C'est cet aspect qu'il faut surtout en tête.
Il va de soi que tu parles d'une seconde catégorie qu'il ne serait pas à reclasser en première catégorie.
Le repeuplement en rivière est très très different du repeuplement dans un étang. Beaucoup plus de choses rentre en compte : les variations de temperatures, les optimaux de temperatures, la morphologie de la rivière, la profondeur, le debit, le débit d'étiage, la taux d'oxygène en période chaude, la population de poissons déja présente, sa quantité, les végétaux, les prairies innondales, la nature des hauts fonds pour les bass .... etc etc etc. Je pourrais en ecrire des tonnes.
Des mutiples facteurs rentrent en compte, tant de facteurs que des années d'études de ton petit coin de rivière ne suffirait pas pour comprendre 1/4 de ce qui se passe. C'est un travail qui n'est quasi pas possible, surtout si l'espèce n'existe pas et encore moins si l'espèce n'y a jamais existé.
A ta place, et ce n'est que mon avis, je ferais la chose suivante sachant que tu ne verras des resultats que d'ici quelques années. Il faudrait que tu commences par appliquer le principe de la boite de vuilbert ( j'ai un doute sur l'orthographe) comme il est appliqué pour la truite. C'est à dire en gros : placer dans la rivière des incubateurs où tu auras au préalable placé des oeufs de l'espèce que tu auras choisi d'introduire.
Cette premère approche te permettra de savoir une chose essentielle : est ce que l'espèce que tu as choisi est capable de s'adapter et de se developper dans le milieu. Après seulement tu pourras penser frayères, reproduction ....
Voilà pour mon point de vue .
Thomas _________________ Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer !
https://www.leurredelapeche.fr/ |
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jeremy
Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 751 Localisation: Montargis (45) / Lisieux (14) Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 6:50 pm Sujet du message: |
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Pour le brochet, d'après ce que j'ai appris et ce que j'ai vu, les meilleurs taux de réussite sont obtenus avec les fingerlings (brochetons d'une dizaine de cm) et avec des sifflets entre 30 et 40 cm environ. Mais il faut disperser les poissons pour éviter qu'ils ne se mangent entre eux et ce quelle que soit la taille des becs.
Si tu te fais livrer par un pisciculteur, il faut absolument vérifier que les poissons sont bien vigoureux et qu'ils ne sont pas égratignés, en particulier pour les sujets adultes très sensible aux maladies suite à de mauvaise condition de manipulation ou de stabulation. Il ne faut pas hésiter à refuser des lots de poissons qui te paraîssent douteux.
Pour la période, les empoissonnements se font souvent en automne et ça semble bien marcher. Il faut éviter les périodes où le transport des poissons est difficile (été), la période de la fraie et les périodes où la nourriture est difficile à trouver.¨pour le bec, c'est vite vu, il ne reste que l'automne !
Ensuite, pour le brochet, il préfère une eau assez claire et il faut veiller que les zones de frayères comme les caches sont bien présentes pour tenir les poissont qui ne dévaleront pas. L'idéal, ça serait de trouver un parcours expérimental, entre 2 seuils ou 2 moulins et de faire un empoissonnement test. Le brochet n'est pas si difficile que cela du point de vue du biotope du moment qu'il peut se nourrir, se reproduire et se cacher. Comme c'est une espèce très sensible à la pression de pêche (comparé au sandre par exemple) il faut gérer les prélèvements pour ne pas taper dans les stocks mais je suis déjà hors sujet, c'est mettre la charrue avant les boeufs...
est-ce que tu peux décrire ta rivière (sans la nommer...) et y a t il déjà du carnassier ?
Pour la boîte Vibert, il faut veiller à bien la placer (sur les zones de frayères et au bon moment, donc si il y a déjà des frayères c'est un bon point ). Pour la truite, une boîte Vibert (environ 1000 oeufs embryonnés) produit 2 truites adultes. Les chiffres ne sont probablement pas si différent pour le bec mais c'est mon avis.
Enfin, je pense que tu ne peux pas faire d'empoissonnement sauvage et il faut sans doute des autorisations, mais tu le sais sans doute déjà. |
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RCA
Inscrit le: 30 Jan 2005 Messages: 10507
Groupes d'utilisateurs:
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 10:07 pm Sujet du message: |
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Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, je précise qu'EPV est secrétaire de son AAPPMA |
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FILOU Dr REVO
Inscrit le: 18 Jan 2005 Messages: 2798 Localisation: 71 Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Mer Oct 11, 2006 10:17 pm Sujet du message: |
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Oui si on le sait pas je comprends ceux qui étaient circonspect !
"Si sur les zones "empoissonnés", les prédateurs "autochtones" peuvent se goinfrer avec les "introduits", ceux-ci ne trouvant pas de cache, ils ne vont pas se géner. "
Oui ca je pense qu'EPV en a conscience , de plus pour le bass faut des caches pour mettres toutes les chances de son coté ... du "cover" comme dirait K-VD
Mais si on décide de mettre du bass (forcément de taille moyenne , donc succeptible de se faire croquer par un broc) c'est forcément que le broc est pas omniprésent , sinon c'est jeter l'argent par la fenètre et se condamner a l'échèc ! _________________ faut qu' j'y vais... |
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epv
Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 2186 Localisation: chalon sur saone Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Jeu Oct 12, 2006 11:37 am Sujet du message: |
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la riviere c est la saône.
une campagne d empoissenement en bass avait été raelisé il y a qq année par l aappma sur le secteur, et on en retrouve un peu de temps en temps ça et là, ce qui pour moi signifie qu il peut s en sortir.
je sais ou il y en a qq un qui se tiennent asser bien.
c est une zone que je suis en train d essayé de faire passer en reserve permanente, ou du moins en extension de reserve, car la reserve est juste au dessus.
la zone est en gravier avec des herbiers et nenuph. profondeur d environ 50cm et se trouve sur un haut fond de plus de 100m2.
c est un bras mort, ou il n y a pas de navigation marchande.
sur le dessus, il y a un ancien barrage a aiguille qui a été demantelé, mais il reste la chute d eau, donc, creation d oxigene, plus un grand fond 14m environ. |
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jeremy
Inscrit le: 19 Juin 2006 Messages: 751 Localisation: Montargis (45) / Lisieux (14) Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Jeu Oct 12, 2006 7:22 pm Sujet du message: |
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La Saône ... ah oui, tu ne fais pas dans la demi-mesure !
Il y a 3 ans, j'étais allé à la fédé 71 et d'après le technicien, il y avait des projets importants de réhabilitation de frayères. Le gros souci d'après lui, c'était l'exploitation des zones humides, la chenalisation et les bâteaux où plutôt "les cargots" qui créent de grosses vagues et ravagent les frayères. Apparament, il n'y a pas si longtemps, la Saône était une des meilleure rivière à brochet de France. Aujourd'hui, ça a bien changé même si il reste un peu de bec, et des beaux, mais je crois que le sandre est le poisson phare avec de très gros poissons en quantité...
A mon avis, il ne faut pas raisonner localement, mais il faut travailler sur un linéaire important, au niveau départemental, ça serait déjà pas mal, mais c'est pas évident. Il faut bien que certaines AAPPMA montrent l'exemple pour que d'autres suivent, mais sur une rivière dece gabarit, il ne faut pas s'attendre à des résultats probants à court terme.
J'ai eu l'occasion de bosser sur la saône en amont de Mâcon et pour moi, la réhabilitation de frayères, la création de bras morts et une protection des zones innondables contres les vagues des bâteaux (où la prise en compte des murets immergés comme il y en a vers Fleurville) seraient les priorités. Pour l'empoissonnement, il serait peut être intéressant de déverser des fingerlings sur les zones innondées au printemps. Pour obtenir ces minis becs, le moins couteux est de posséder un étang ou un bras mort peu profond, vidangeables ou en communcation avec la rivière (vanne) sur lequel on introduit des géniteurs et l'on récupère ensuite les alevins. Mais il faut voir si c'est faisable dans ton cas.
Bon courage. |
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epv
Inscrit le: 26 Jan 2005 Messages: 2186 Localisation: chalon sur saone Groupes d'utilisateurs: Aucun
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Posté le: Ven Oct 13, 2006 9:12 am Sujet du message: |
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on a plusieur possibilitées, le tout est de savoir la quelle est la meilleur.
1er: l ancienne saône, c est un bras de la saône qui n est plus naviguée. un poste a frayere y est interessant, le hic, c est le courant en cas de crue.
2eme: un petit ruisseau qui se jete dans la saône que j envisage d amenager avec un petit barrage pour rehausser le niveau de 50cm avec une passe a poisson. il y a pas mal d herbier dedans, a voir si ce sont de bons herbiers.
3eme:une zone d île, immergé toute l année, a l abrit du courant des crues, et des vagues des bateaux. il faut que j aille voir sur place a quoi ça ressemble exactement a l interieur. |
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