Vigie "AISNE"

[mismette]

l'eau s' éclaircie gentiment!



Les renouées reprennent leur place et vont abriter bon nombre d'espèces d'oiseaux!



ça sent le printemps!
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[Le pêcheur du 59]

j'aimerais bien que les renouées reprennent leur place.........EN ASIE

C'est une cata cette plante

[mismette]

Bof, pas pire que le lierre! elle ne s'installe pas partout, et en bordure de rivière elle capte un max de nitrate...

Pas de problème particulier pour moi! Maintenant il est évident que ce qui est exogène reste gênant...

http://fr.wikipedia.org/wiki/Renouée_du_Japon
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[Romain_07]

Ici elle s'installe puis la berge part avec en en dissèminant tout le long de la dévalaison.
Perso je préfère une ripisylve variée : saules, aulnes, frènes pour les arbres, carex, iris, phragmites pour les herbacées, et je n'ai pas la liste des autres plantes annuelles ou vivaces mais très nombreuses (la salicaire et la menthe aquatique sont quand même mes préférées).
Une bonne variété qui abrite une plus grand diversité faunistique qu'une monoculture de renouée...
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Romain
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Alias Chevesneman

[mismette]

c'est une vision assez simpliste que j'ai de ces plantes, elles poussent en milieu très peu favorable chez moi et elles permettent un maintien des berges...

rien d'autre ne pousse le long du chemin de halage avec les marres de décantation, le remblais de terre pourrie et les poussières des camions et tracteurs qui vident les marres en été...

En milieu plus sauvage je vous rejoins complètement!
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[Le pêcheur du 59]

le problème c'est sa tendance à tout coloniser,
si on la laisse s'installer même là où rien ne pousse, elle s'étend même là où tout pousse et on finit par avoir une monoculture de renouée
En plus quand tu vois qu'il est quasi impossible de s'en débarrasser je pense qu'il faut éviter de lui céder le moindre centimètre

[mismette]

Bizarrement ça fait 30 ans que j'existe et 30 ans que ces plantes poussent, et tjs au même endroit sans avoir colonisé plus de terrain... Coup de chance peut-être! tant mieux!
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[mismette]

Beaucoup d'alevins sur la rivière!

(mais pas de carnass" actifs pour l'instant! ça va venir!)
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Minnnnnnnnnnnnn dudddddddddddddd!!!!!!!!!!

[Gautreau Patrick]

ils faut dire aussi que la meteo n est pas genial avec le manque de soleil les bestios reste calee aux fonds

[mismette]

[Chamane51]

Michel Coistia présente ce soir sa vision de la rivière Fou d'Aisne…
Publié le mardi 01 juin 2010 à 11H00

IL en parle comme d'une femme, de la famille des « Passantes » chantées par Brassens. L'Aisne, pour Michel Coistia, est de celles qui n'en font qu'à leur tête, qui changent de lit quand bon leur semble. Les hommes doivent faire avec.
Dans le cadre d'un ouvrage collectif des éditions Terres ardennaises*, l'historien a sillonné les méandres de l'Aisne dans sa partie ardennaise.
Pour les fans de chiffres, cela représente 138 km sur les 295 de la rivière. Celle-ci prend sa source à Sommaisne (Meuse), entre chez nous à Condé-lès-Autry, nous quitte à Brienne-sur-Aisne et se jette dans l'Oise en amont de Compiègne.
Mais pour les amoureux de la nature, à qui Michel Coistia s'adressera ce soir**, l'Aisne ne s'arrête pas à une poignée de données géographiques.
« L'Aisne est une rivière assez discrète, souffle le Vouzinois. Quand on la fréquente comme je l'ai fait, quasiment tous les jours pendant quatre mois, à différents moments de la journée, on s'y attache. Il y a une sorte d'intimité qui se crée avec la rivière. »
Les arbres ne traversent pas tout seuls
Une caractéristique l'émerveille particulièrement : « L'Aisne est sauvage et elle se déplace. Son cours change au fil du temps, comme la Loire, ce qui est unique dans les Ardennes. Elle transporte des alluvions et pendant qu'elle comble une rive avec, elle creuse en face. Ce faisant, elle se déplace. C'est ce qui en fait une rivière serpentivore (sic). »
Cela explique comment un pêcheur qui, il y 15 ou 20 ans, pêchait à l'ombre d'un arbre en rive gauche, pêche aujourd'hui sous le même arbre… en rive droite ! Certains anciens s'en servent d'ailleurs pour faire croire aux bambins que l'arbre a traversé la rivière tout seul…
« Des hauteurs de Voncq, et encore plus avec les vues aériennes, on voit bien le cours actuel de l'Aisne et ses cours passés. »
L'Aisne, le reporter l'aime indomptée. « Dans l'Aisne (le département, NDLR), la rivière a été matée, canalisée. Dans les Ardennes, elle n'est canalisée que sur un kilomètre, entre Semuy et Rilly. »
Conséquence, elle n'est pas toujours facile d'accès… Michel Coistia cite toutefois des sites accessibles : « dans le Vouzinois, j'apprécie beaucoup les environs de Brières, où les cours anciens et actuel dessinent comme une mosaïque. Ou encore les passages à Senuc et à Mont-de-Jeux. Plus à l'ouest, j'aime l'Aisne à Château-Porcien, car la rivière ceinture la vieille ville comme si c'était une île. Je pense aussi à Avaux : là, le village a su rendre la rivière abordable en faisant un aménagement très agréable. »
Guillaume LÉVY
* Les Ardennes à fleur d'eau, en librairie fin juin, présente, grâce à 25 auteurs et photographes, les cours d'eau ardennais (fleuve, rivières, ruisseaux…) et les lacs de Bairon et des Vieilles-Forges.
** Conférence à 18 heures en mairie, dans le cadre des conférences de Nature et avenir.
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http://chamane51.skyrock.com/2834171648-Un-bon-jour-pour-mourir-de-Jim-Harrison.html

[mismette]

Merci pour toutes ces infos!
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[Sylvain RochetO]

[raphaël]

Sylvain a entièrement raison: la renouée participe activement à l'érosion des berges en éradiquant les espèces normalement chargées de le faire et en laissant le sol à nu lors des crues hivernales... De plus, elles appauvrissent le milieu (et oui, plus d'aulnes, plus d'aubépines, plus de graminées donc plus d'insectes terrestres tombant régulièrement à l'eau...). Il me semble avoir lu également que la consommation d'eau de cette espèce est énorme, capable de réduire le débit de petit ruisseaux (en été évidemment, un malheur n'arrivant jamais seul)...
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L'espèce humaine court à sa perte, l'écosystème global s'en remettra très bien dans quelques millions d'années.

[Le pêcheur du 59]

également le fait de pouvoir repartir d'un tronçon fait que les machines de fauche disséminent l'espèce,
ici elle s'étend sur des kilomètres le long de l'autoroute et sa progression est hallucinante